Désormais, il faudra se soumettre à un questionnaire des plus serrés avant de participer aux compétitions organisées par la Confédération africaine de football (CAF). Assimilable à un audit des entités désireuses de disputer les rencontres interclubs, l’instance continentale donne l’impression de se substituer aux associations nationales, tant elle s’engage sur un terrain glissant. Car, outre une copie de l’état financier audité, elle exige du club une déclaration confirmant l’absence ou l’existence de paiement envers les autorités fiscales de l’année en cours.
Si dans son questionnaire il est beaucoup question de la place du football féminin dans l’architecture des clubs, le football des jeunes y présente un intérêt sans cesse croissant. A ce titre, la CAF demande de : « soumettre le programme écrit de la formation des jeunes joueurs filles disponibles qui comprend toutes les exigences énoncées dans l’article 25. Et une lettre de la Fédération confirmant que l’équipe première féminine est enregistrée et participe à une compétition officielle organisée et reconnue par la Fédération ».
Etat financier certifié et les contrats de tous les joueurs couverts par une assurance
La CAF exige que soit remis « une copie de l’état financier audité et l’accord contractuel avec l’auditeur. Une lettre de confirmation de compte de la banque et une déclaration du club signée confirmant l’absence ou l’existence d’arriérés de paiement envers les clubs de football pour les activités de transfert au 31 mars de l’année de début de la compétition interclubs de la CAF.
Le club doit épurer les arriérés de paiement envers les employés (actuels et anciens) au 31 mars de l’année, s’il y en a. De divulguer la liste des tous les joueurs sous contrats et de faire une déclaration confirmant l’absence ou l’existence d’arriérés de paiement envers les autorités sociales fiscales au 31 mars de l’année du début de la compétition. Et enfin de révéler si le club dispose d’arriérés de paiement concernant la CAF et la Fédération ».
Plus loin, il est demandé aux directions des clubs de fournir : « le nombre total des joueurs dans l’équipe première masculine et tous les contrats écrits des joueurs. Et de divulguer la lettre de la compagnie d’assurance confirmant que tous les joueurs de l’équipe masculine sont couverts par une assurance médicale ».
Dans ce sillage, il est recommandé aux clubs de disposer « d’un responsable des finances avec le profil adéquat et les diplômes requis ».
L’équipe de Motsepe, soucieuse de la santé des protagonistes, préconise que les clubs « engagent un médecin ou un physiothérapeute à même de fournir des soins et conseils médicaux aux joueurs ».
Assane DIALLO