Le lynchage médiatique qu’aurait subit un des leurs a fait sortir la coordination du SAES du campus de Dakar et la Section SAES de FASTEF de leurs gongs. Les membres de ses deux entités semblent remontés du comportement de certains sénégalais à l’endroit de leur camarade président du jury 1506, du centre du Nouveau Lycée de Kaolack qui a exclu plusieurs candidats qui » ont outrepassé cet interdit en amenant des téléphones dans les salles d’examen ». Un acte qui devrait d’après ses camarades du Saes, être salué car disent -ils, il n’a fait qu’appliquer le règlement notifié par écrit aux candidats et annoncé à la veille de l’examen par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Voici le communiqué
Comme un peu partout dans le monde, le Baccalauréat est un examen organisé avec beaucoup de rigueur au Sénégal, par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation à travers l’office du Bac.
Les Jurys de cet examen sont, par conséquent, majoritairement présidés par les enseignants chercheurs et chercheurs des universités sénégalaises.
Ceux-ci suspendent leurs tâches de fin d’année et font de nombreux sacrifices pour la bonne organisation de cet examen qui occupe une place très importante dans la marche du pays.
Dans l’exécution de cette noble mission, les Présidents de jurys sont confrontés à de
nombreuses difficultés. Ils font face à des risques de toutes sortes, comme l’intimidation, la tentative de corruption et parfois même la menace.
Ce sont aussi les Présidents de jurys qui s’occupent, entre autres, de la discipline des candidats, en particulier, du respect du règlement intérieur qui régit les candidats et les membres des jurys.
Depuis une dizaine d’années, le règlement intérieur du Baccalauréat interdit formellement aux candidats de détenir un appareil téléphonique, même éteint, dans les centres d’examen.
Presque chaque année, des candidats sont exclus pour avoir violé cet interdit
Cette année, le Président du Jury 1506, du centre du Nouveau Lycée de Kaolack a exclu plusieurs candidats qui ont outrepassé cet interdit en amenant des téléphones dans les salles d’examen.
En les expulsant, ce Président de Jury, enseignant chercheur à l’UCAD et militant du SAES, n’a fait qu’appliquer le règlement notifié par écrit aux candidats et annoncé à la veille de l’examen par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Malheureusement, cet enseignant qui devrait être félicité et encouragé pour avoir fait correctement son travail, a fait l’objet d’un lynchage médiatique que la Coordination SAES du campus de Dakar et la Section SAES FASTEF, condamnent vigoureusement.
La coordination SAES du campus de Dakar exige que les conditions de sécurité soient garanties pour les camarades et collègues mobilisés dans le cadre de cet examen.
La Coordination SAES du campus de Dakar et la Section SAES FASTEF expriment leur solidarité sans faille à l’endroit de tous les collègues et particulièrement à l’endroit du Professeur Ahmed Ndiaye dont certains médias ont injustement jeté l’opprobre sur sa personne.
Le Coordonnateur