Renforcement de capacité : Des journalistes  provenant de 17 pays d’Afrique francophone à l’école de la couverture des JO 

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Ils sont une quarantaine de journalistes à prendre part au Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris.  Le 22 juillet, 15 d’entre eux seront à Paris pour couvrir les Jeux Olympiques au sein d’une rédaction éphémère et 40 se forment à la couverture de cet événement depuis toute l’Afrique francophone. Pour cela, CFI a proposé un accompagnement spécifique qui devrait les aider à développer leurs compétences en matière de journalisme sportif : quatre webinaires ont d’ores-et-déjà été organisés afin de renforcer leur connaissance sur le sport de haut niveau et les compétitions olympiques. 

Le premier webinaire avait pour objectif de renforcer la culture générale des journalistes sur le mouvement olympique et l’histoire du continent africain aux Jeux Olympiques. Elom Attissogbe, directeur de la communication du comité national olympique (CNO) du Togo, est revenu sur l’histoire de l’olympisme, son organisation et les actions des CNO. Alors que les Jeux de Paris seront les premiers de l’histoire à respecter une parité absolue, Seydina Omar Diagne, secrétaire général du CNO sénégalais, a notamment expliqué les efforts mis en œuvre pour inciter les jeunes femmes à s’engager dans la pratique du sport mais aussi à en assurer l’encadrement. 

Frank Simon, journaliste sportif et expert sport du projet Paris Médias 2024, est revenu de son côté sur les liens entre l’Afrique et les Jeux : du Kenya, qui détient le record continental de médailles (113) aux 25 pays toujours en quête de récompenses, en passant par le boycott des Jeux de Montréal par de nombreux pays africains et la première médaille africaine féminine de l’Ethiopienne Derartu Tulu.

Comprendre les réalités des athlètes africains

Le second webinaire, organisé le 12 juin, était quant à lui consacré aux athlètes de haut niveau et à la pratique de leur discipline. Sidy Yattara, directeur technique national de l’équipe d’athlétisme du Mali, a évoqué le manque d’infrastructures, d’équipement, d’encadrement formé pour le haut niveau, mais aussi de la capacité d’adaptation qui a permis à certains athlètes de décrocher des médailles. 

CFI

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