Ce discours marque la fin de la tolérance pour les dérives et le début d’une ère de rigueur et de sérieux dans la gouvernance. Les propos du lion laissent présager des actions concrètes et déterminées pour renforcer l’ordre et la discipline. Connu pour son franc-parler et ses positions souvent controversées, le lion a encore fait parler de lui.
Après le discours de Ngoor lors de la cérémonie du concours général, le lion, qui recevait les lauréats, lui aurait-il volé la vedette ?
En tout cas, c’est ce que laisse entendre Mor Ndadjé, le loup, qui lui reproche ses interventions après celles de Ngoor.
En effet, les attaques de Mor Ndadjé, le loup, ont une fois de plus été habilement évitées par le lion qui continue de montrer sa suprématie de roi de la savane.
Mais malgré sa force d’imposer sa domination, en chassant en groupe et en protégeant son territoire de manière collective, le loup compte passer son temps à guetter la moindre erreur pour fondre sur l’agneau.
Cette fois, après avoir critiqué les autorités françaises pour leur décision de reconnaître à titre posthume comme « morts pour la France » six tirailleurs exécutés sur ordre d’officiers français à Thiaroye en 1944, le lion a sorti ses griffes.
il a annoncé sa ferme intention de réguler les dérives observées sur les réseaux sociaux, déplorant l’impact négatif de ces plateformes et marque la fin de l’interdiction du voile dans les établissements scolaires.
Le lion a sorti ses griffes et a bondi sur les mesures nécessaires pour saisir ses « proies ». « Le gouvernement sera intransigeant sur cette question », a rugi le lion avec toute sa force. Le temps de la récréation est fini, place à celui du « sérieux et du burɔk ».
Sarah COLY