« Nous avons trouvé un État en ruine. Les Sénégalais en seront informés dans les jours à venir (PM)

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Le premier Ministre Ousmane Sonko a procédé ce samedi 03 Aout , au pré-lancement de la journée de l’arbre. Accompagné par le ministre de l’environnement , le Premier ministre Ousmane Sonko a planté un manguier ce samedi 3 août 2024 sur l’autoroute à hauteur du Pont de l’émergence de la Patte d’oie, à Dakar. Comme dans dans ses habitudes, il a profité de l’occasion pour faire appelle à la jeunesse mais aussi indiquer aux sénégalais que son gouvernement ne va jamais oublier son engagement envers le peuple sénégalais

Voici quelques extraits de son discours

Nous remercions encore une fois toute cette jeunesse. La relation de confiance que nous entretenons avec elle n’est pas fondée sur la duperie. Chaque fois que nous nous adressons à cette jeunesse, c’est à nous-mêmes que nous parlons, à nos propres enfants, à nos petits frères, et nous nourrissons une affection sans borne pour cette jeunesse. Si nous nous battons, ce n’est pas pour nous, mais pour cette jeunesse. Nous avons promis de libérer le Sénégal, de le mettre sur les rails, d’en faire un pays qui fonctionne correctement. Chaque jour, du matin jusqu’à tard le soir, nous nous efforçons de poser les fondements qui nous permettront d’honorer cette promesse. C’est une question d’honneur. Cette promesse, je peux leur garantir que nous allons l’honorer. Nous allons la satisfaire à 100 %. En dehors du Seigneur, je ne vois pas ce qui pourrait nous entraver au point de nous empêcher d’honorer cette prophétie. Elle sera largement honorée.

J’ai donné tout à l’heure un exemple : l’arbre que nous venons de planter, un manguier. Il est là. Nous l’avons planté aujourd’hui. Aucun habitant de Padoua ne viendra tenter de cueillir un fruit aujourd’hui, car ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. Mais nous sommes convaincus que, d’ici quelques mois, si Dieu le veut, cet arbre produira des fruits, car nous avons fait ce qu’il fallait. Nous avons creusé un trou adapté, ajouté de l’humus et tout ce qu’il fallait. Nous avons planté l’arbre à l’endroit adéquat, remis du sable, et arrosé avec les premières gouttes nécessaires. Et chaque jour, ce geste sera perpétué. Nous savons que si cela se fait ainsi, rien ne pourra empêcher les habitants de Padoua de commencer à récolter les fruits dans quelques mois. Construire ou reconstruire un État obéit exactement à la même logique. Aujourd’hui, nous avons trouvé un État en ruine. Les Sénégalais en seront informés dans les jours à venir, comme je l’ai dit récemment. Nous dirons aux Sénégalais ce qui se passe.

Notre silence ne doit être interprété que comme le signe d’un travail méthodique et sérieux d’établissement de l’état des lieux. Une fois ce travail achevé, et nous sommes sur le point de le terminer, nous informerons les Sénégalais de manière transparente sur ce qui leur a été caché, la situation du pays et toutes les conséquences qui en découlent. Il est crucial que cet exercice soit mené à bien. Parallèlement à cet exercice, nous avons entrepris un travail en profondeur de correction de plusieurs aspects qui, s’ils n’avaient pas été rectifiés, auraient pu nous mener tout droit à la catastrophe. Tout cela sera expliqué aux Sénégalais dans le mois à venir, c’est-à-dire très bientôt. Parallèlement, nous avons travaillé à jeter les bases des fondamentaux qui nous permettent, en termes de gouvernance, de réduction des dépenses publiques et de mesures pour commencer à soulager les Sénégalais par rapport au coût de la vie. Ce ne sont que les premières mesures, comme l’a dit le Président de la République. Ensuite, sur le plan de projection, l’opérationnalisation du programme fera l’objet d’une présentation globale dans les toutes prochaines semaines aux Sénégalais et à nos partenaires du monde entier.

Je peux les rassurer qu’aujourd’hui, le Sénégal suscite tous les intérêts et toutes les convoitises. Du matin au soir, nous accueillons des investisseurs crédibles, nationaux comme internationaux, des partenaires bilatéraux comme multilatéraux. Nous sommes en train de réinitialiser le logiciel, qui n’était pas adéquat, de remettre les fondations pour pouvoir poser des briques et avoir un bâtiment qui monte le plus haut possible, mais qui soit aussi solide que possible. Et cela, nous le ferons avec cette jeunesse. En attendant, nous continuons à appeler cette jeunesse à faire bloc autour de ceux en qui elle a placé sa confiance, à ne pas prêter attention aux diversions. Ceux qui parlent ont déjà prouvé ce qu’ils étaient capables de faire ou d’incapables de faire. L’histoire est encore très fraîche. Il n’est pas nécessaire de perdre beaucoup de temps à répondre à ces gens-là. Ils cherchent simplement à détourner cette jeunesse des objectifs que nous nous sommes mutuellement fixés.

Avec cette jeunesse, nous avons, pendant dix ans, méthodiquement construit un projet, un programme, et nous nous sommes fixés un cap. Je veux dire à ces jeunes de rester concentrés sur ce cap, de faire bloc derrière les leaders qu’ils ont mis au pouvoir, qui ne sont pas là pour en tirer profit. Nous ne voulons absolument rien du pouvoir. Nous ne nous laisserons jamais aller à des actes d’enrichissement personnel dans cette gouvernance. Nous sommes là pour servir. Pour servir ce peuple qui le mérite. Nous avons un très grand peuple, respecté par le monde entier. Le Président de la République me raconte souvent, lors de ses déplacements dans les sommets où se retrouvent de nombreuses autorités étatiques, qu’il attire l’attention. Tout le monde veut parler au Président du Sénégal, féliciter le peuple sénégalais pour sa grandeur et ses réalisations. Tout le monde s’intéresse aujourd’hui au Sénégal. Si nous en sommes là, ce n’est pas grâce aux hommes politiques, mais grâce au peuple sénégalais. Ce peuple mérite aujourd’hui que les hommes politiques que nous sommes se sacrifient enfin pour lui offrir ce qu’il attend depuis longtemps, à savoir une gouvernance assainie, vertueuse, et exclusivement axée sur les intérêts des Sénégalais. Que tout ce qui nous appartient, nous puissions en jouir au maximum, et qu’une fois ce stade atteint, cela fasse l’objet d’une redistribution équitable permettant de révéler les potentiels et les talents, tout en soulageant les populations par la réduction du chômage et la création d’emplois. Nous nous engageons quotidiennement à œuvrer dans ce sens-là

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