Le tribunal d’application des peines  libère Georges Ibrahim Abdallah après 40 ans de prison

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Le verdict est tombé ce vendredi 15 novembre. Le tribunal d’application des peines a accepté la onzième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui a annoncé faire appel. « Par décision en date du jour, le tribunal d’application des peines a admis Georges Ibrahim Abdallah au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 6 décembre prochain, subordonnée à la condition de quitter le territoire national et de ne plus y paraître », précise le parquet antiterroriste.

Le militant communiste libanais, ancien instituteur, ardent défenseur de la cause palestinienne, était depuis quarante ans derrière les murs de la prison de Lannemezan, dans le sud-ouest de la France. Sous le numéro d’écrou 2388/A221, il était considéré comme le « prisonnier politique » le plus ancien d’Europe, incarcéré pour complicité d’assassinat, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1986.

« Je suis heureux, déjà. Même si le parquet fait appel, évidemment. C’est déjà une victoire et politique et judiciaire. La décision du tribunal n’est pas conditionnée à la prise d’un arrêté d’expulsion par le gouvernement », a réagi sur RFI son avocat Jean-Louis Chalanset. « Comme c’est le plus vieux prisonnier au monde lié au conflit du Moyen-Orient, je pense que la Cour d’appel aura la même lecture que le tribunal. C’est une condamnation à mort sinon. »

Rfi

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