Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), a annoncé sa démission de son poste de 1er vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF). Cette décision fait suite à son échec lors de l’élection des membres africains au Conseil de la FIFA. Il a été en effet battu lors du vote pour les 6 postes du continent, parmi les 13 candidats en lice.
Senghor n’a obtenu que 13 voix. Ce qui le laisse très loin derrière les candidats élus : Faouzi Lekjaa du Maroc (49 voix), Hani Abou Rida d’Egypte (35 voix), général Djibrilla Hima Hamidou du Niger (35 voix), Ahmed Yahya de la Mauritanie (29 voix) et Souleiman Waberi de Djibouti (29) pour le vote chez les hommes. La liste étant complété par Kanizat Ibrahim des Comores (30 voix), représentant les femmes.
« J’étais en compétition avec d’autres vice-présidents et membres du Comex qui sont passés. Il y aurait une certaine incohérence et même une illégitimité que je prétende à les diriger. Je considère que le poste ne me revient plus », a déclaré à nos confrères de DSports au Caire Me Senghor, juste après le vote.
L’élection au Conseil de la FIFA était un enjeu majeur pour Augustin Senghor. Cependant, il n’a pas obtenu les suffrages nécessaires pour être élu, contrairement à certains de ses concurrents. Ce résultat a, selon lui, remis en question la légitimité de son maintien à la 1ere vice-présidence de la CAF. En renonçant à son poste de vice-président de la CAF, il adopte ainsi une posture de dignité qui reflète à bien des égards sa personnalité. En effet, comme reste vice-président après avoir été trahi par ses collèges et subi une défaite aussi humiliante face à des adversaires moins méritant.
Me Senghor, dont le mandat au Comité exécutif de la CAF se termine en 2027, ouvre en tout cas une nouvelle page de sa carrière. Lui qui termine son mandat à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football en août prochain n’a pas encore dit s’il serait candidat à sa succession ou non.
Reste désormais à savoir quel rôle il jouera dans les instances du football africain et sénégalais dans les mois à venir. D’autant que sa démission pourrait également entraîner des répercussions au sein de la CAF, où son influence était notable.
Raune