La maison de l’ex-épouse de Madiambal Diagne, mère de deux de ses grands enfants, Mohamed et Saliou Diagne, a été la cible d’un cambriolage dans la nuit du samedi au dimanche. Située à la cité Djily Mbaye, à Yoff, et attenante aux anciens locaux du journal Le Quotidien – qui abritent également l’imprimerie du groupe de presse de Madiambal Diagne – la demeure a été visitée sans qu’aucune porte ne soit forcée.
Selon le journal L’Informé, les cambrioleurs ont emporté tous les bijoux de l’ex-épouse du patron de presse, absente des lieux au moment des faits. Souffrante depuis un AVC survenu il y a quelques mois, elle avait rejoint, dès vendredi, la maison de l’un de ses enfants à Ouakam, après l’arrestation et le placement en garde à vue de son fils Mohamed, avec qui elle vivait habituellement.
Outre les bijoux, une somme d’argent, des valises forcées et d’autres biens de valeur ont également été dérobés. Les voleurs ont même fouillé la chambre de Mohamed Diagne, d’où plusieurs documents auraient disparu. Heureusement, la propriétaire avait pris soin de photographier l’ensemble de ses bijoux, ce qui pourrait faciliter l’enquête ouverte par la gendarmerie, saisie d’une plainte dès ce dimanche.
La singularité de cette affaire réside dans le fait que la maison et l’imprimerie attenante sont toutes deux surveillées de nuit par quatre vigiles – deux de chaque côté – qui n’ont, selon toute vraisemblance, rien vu ni entendu. Une situation qui intrigue et soulève de nombreuses questions sur les conditions de ce cambriolage
Ce vol survient dans un contexte où Madiambal Diagne, actuellement en fuite en France après avoir refusé de répondre à une convocation de la justice, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Par ailleurs, son épouse et leurs deux enfants sont en détention dans le cadre de l’enquête sur le dossier Ellipse Projet, portant sur une affaire de 21 milliards de FCFA, suite à un rapport de la CENTIF.
Le journaliste qui a réagi au mandat d’arrêt par un poste sur X, samedi. « Je prends note de l’annonce d’un mandat d’arrêt international émis contre moi. Je rappelle que c’est moi-même qui ai informé de ma présence en France et de mon prochain retour au Sénégal. J’affirme qu’avant l’exécution d’un tel mandat, je me présenterai à la Justice de mon pays », a-t-il écrit, pour couper court à toute spéculation.




