Une tragédie aérienne s’est déroulée mercredi soir près de la capitale américaine, Washington. Un avion de ligne de la compagnie PSA Airlines, filiale d’American Airlines, transportant 64 passagers, est entré en collision avec un hélicoptère militaire comptant quatre membres d’équipage, soit un total de 68 victimes. Le crash, survenu au-dessus du fleuve Potomac, n’a laissé aucun survivant, selon les déclarations du président Donald Trump.
L’avion impliqué, identifié comme le vol 5342, était en approche de l’aéroport Ronald Reagan lorsqu’il est entré en contact avec un hélicoptère militaire en mission d’entraînement. Les causes exactes de la collision restent floues, mais les autorités évoquent une possible erreur de manœuvre de l’hélicoptère. « L’armée fait régulièrement des exercices de routine. Malheureusement, une erreur a été commise hier soir », a reconnu Pete Hegseth, le secrétaire américain à la Défense.
Sur place, les secours ont immédiatement été mobilisés pour tenter de retrouver d’éventuels survivants, mais après plusieurs heures de recherches, l’espoir s’est évanoui. « À ce stade, nous confirmons qu’il n’y a malheureusement aucun survivant », a déclaré Donald Trump depuis la Maison Blanche.
L’enquête, dirigée par la FAA (Federal Aviation Administration) et le NTSB (National Transportation Safety Board), est en cours. Les enquêteurs tentent de retrouver les boîtes noires de l’appareil, qui pourraient apporter des éléments cruciaux pour comprendre les circonstances du drame. « C’est une priorité absolue », a indiqué Eleanor Holmes Norton, déléguée à la Chambre des représentants.
Par ailleurs, un premier élément d’enquête a révélé que la tour de contrôle de l’aéroport Ronald Reagan fonctionnait avec des effectifs réduits le soir du drame. Un manque de personnel qui pourrait avoir joué un rôle dans la collision.
Trump pointe du doigt les démocrates et attise la controverse
Quelques heures seulement après la catastrophe, Donald Trump a déclenché une vive polémique en attribuant la responsabilité du crash aux administrations démocrates précédentes. Selon lui, les politiques mises en place par Barack Obama et Joe Biden auraient affaibli les normes de sécurité en raison de mesures en faveur de la diversité dans l’aviation.
« Le département des Transports sous Pete Buttigieg est devenu une catastrophe. Ils ont recruté des gens aux désordres psychiques sévères sous prétexte de diversité. Des gens ont perdu la vie juste pour des questions de politique », a-t-il affirmé.
L’ancien secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, n’a pas tardé à réagir, dénonçant des accusations « abjectes ». « Nous avons donné la priorité à la sécurité, réduit les accidents évités de justesse et renforcé le contrôle du trafic aérien. Sous notre administration, aucun décès lié à un crash aérien commercial n’a été enregistré », a-t-il défendu sur le réseau social X.
Face à la gravité des accusations et à l’émotion suscitée par la catastrophe, Donald Trump a annoncé la création d’une commission d’enquête présidentielle pour analyser les circonstances du crash et proposer des mesures correctives. Il a également signé un mémorandum présidentiel visant à « réparer les dommages causés aux agences fédérales » sous l’administration Biden.
Cependant, ses déclarations sur le site du crash ont ajouté à la controverse. Interrogé par une journaliste sur une éventuelle visite du lieu de la catastrophe, il a répondu sur un ton moqueur : « Quel est le site ? L’eau ? Vous voulez que j’aille nager ? ». Une réponse qui a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des familles des victimes.
Alors que l’enquête suit son cours, les tensions politiques s’intensifient autour de cette tragédie, qui restera comme l’un des plus graves accidents aériens de ces dernières années aux États-Unis.
