Face à l’ASEC d’Abidjan, le Jaraaf n’avait d’autre option que de gagner pour espérer poursuivre son aventure africaine. Dans une enceinte qui sonnait creux, les Verts bien organisés et bien déterminés, ont fait l’essentiel en remportant un second succès de rang. Le mont ASEC n’a pas été de tout repos à escalader, mais les Verts ont trouvé les artifices nécessaires pour arriver au sommet.
L’enjeu avait sûrement pris le pas sur le jeu, car les vingt premières minutes n’offraient guère de production à la hauteur des deux équipes. Bien organisés et prompts au pressing, les Verts empêchent considérablement les sorties propres de l’adversaire. A force de harcèlement, on pousse son vis-à-vis à la faute. Sur un ballon mal apprécié par Seydou Sacko, le corner qui suivit aura de grosses conséquences. Il sera bien négocié par le Jaraaf qui ouvrit la marque par Oualy Souleymane (26’) d’une tête rageuse. Arrivé lancé, il n’eût aucune peine à catapulter le cuir et le placer hors de portée de Folly Ayayi Charles. Un but qui ponctue une bonne période des protégés de Malick Daff qui ont glissé subtilement dans la gestion jusqu’au bout. Malgré les opportunités mal gérées par Koita (39’), Abdoulaye Faty (55’) et de Saliou Guèye (73’), nonobstant les frayeurs occasionnées par la tête mal ajustée de Salifou Diarrasouba (45’) sur un centre de Zouzou.
Le mieux-être des abidjanais dans la production n’oblitéra aucunement le cours d’une rencontre où la victoire était impérative pour le club sénégalais afin de préserver ses chances de qualification.
Equilibré avec seulement deux buts pris (lors de la première journée face à l’ASEC) et autant de marquer, le Jaraaf se positionne au mieux dans cette poule avec huit points et une seconde place (qualificative) à assurer lors de la prochaine journée face à l’USMA.
Les Algériens de l’USMA, solides leaders, ont conforté leur première place en remportant un troisième succès dans cette poule avec 11 points. Cette victoire les qualifie directement pour les quarts de finale, alors que le Jaraaf devra ne pas perdre, à Alger, pour valider le travail effectué depuis le début de la compétition.
Assane DIALLO
