Face au drame qui secoue le football sénégalais, le Ministre de la Jeunesse et des Sports a pris la parole ce samedi soir pour dénoncer un fléau qui coûte des vies : les réseaux de faux recruteurs qui piègent les jeunes talents.
Cheikh Touré, jeune gardien de but de l’académie Esprit Foot de Yeumbeul, est mort au Ghana après avoir été attiré dans un guet-apens mortel. Promesse d’un test au Maroc, voyage vers l’espoir, puis basculement dans l’horreur : le jeune joueur serait tombé entre les mains d’un réseau de trafic au Ghana, où il a perdu la vie « dans des circonstances dramatiques ».
Le Ministre brise le silence
Dans un communiqué empreint d’émotion, le Ministre a exprimé sa « profonde tristesse » et présenté ses condoléances à la famille, aux proches et à toute la communauté sportive. Mais il ne s’est pas arrêté là. Le ministre a lancé un message sans équivoque : « Cette tragédie rappelle la nécessité d’une vigilance accrue de la part de tous. »
Un appel solennel à la prudence
Le patron de la Jeunesse et des Sports a directement interpellé les clubs, académies, encadreurs et parents : « Redoublez de prudence face aux offres non vérifiées de tests ou de transferts à l’étranger. »
Il a également exhorté les jeunes athlètes à n’emprunter que les circuits officiels et à consulter systématiquement les autorités sportives avant tout déplacement.
Ce message du Ministre résonne comme un cri d’alarme : combien de jeunes talents devront encore payer de leur vie les promesses mensongères de prédateurs sans scrupules ?
La mort de Cheikh Touré doit servir de déclic. Le Ministre l’a compris : protéger la jeunesse sénégalaise des réseaux criminels qui rôdent autour des terrains est désormais une urgence nationale.
