La rencontre entre le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) et le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) s’est soldée par un échec. Aucune avancée concrète n’a été notée, d’où la déception du secrétaire général national du SAES, David Célestin Faye, qui estime qu’il ne s’agissait pas de véritables négociations.
“Après nous avoir boudés pendant plusieurs mois, il a enfin accepté de nous rencontrer. Cependant, il ne s’agissait pas d’une véritable négociation, mais plutôt d’un échange d’informations déjà connues. Il n’y a eu ni promesse d’engagement, ni chronogramme, ni même de dates précises”, déclare M. Faye.
De son côté, le ministre de tutelle, Dr Abdourahamane Diouf, a, selon le SAES, évoqué les sujets en discussion sans apporter de solutions concrètes. À chaque point soulevé par le syndicat, il aurait répondu qu’il n’avait pas de réponses à apporter. Concernant la question cruciale de la réversion des pensions, un point majeur de mécontentement, le ministre a renvoyé les représentants du SAES vers le gouvernement, sans offrir d’engagement clair.
“Sur cette question non négociable, il nous a renvoyés vers le gouvernement, mais cela ne suffit pas. Nous avons été invités à une rencontre avec le Premier ministre, mais le SAES ne pourra pas accepter de signer un pacte de stabilité sur le dos des enseignants disparus”, a ajouté David Célestin Faye, exprimant la frustration du syndicat face à l’attitude du ministère.