En 2025, l’économie sénégalaise devrait connaître une expansion significative, portée par une conjoncture internationale plus favorable et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Selon le rapport économique et financier de la Direction générale de la planification et des politiques économiques, relayé par Sud Quotidien, cette dynamique aura des effets positifs sur l’ensemble des secteurs économiques.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Sénégal est projeté à 8,8 % en 2025, contre 6,7 % en 2024. Cette performance sera principalement soutenue par l’essor du secteur secondaire (+21,5 %), dynamisé par l’exploitation des hydrocarbures et les industries de transformation. Le secteur primaire devrait enregistrer une croissance de 5,2 %, portée par l’agriculture et la pêche, tandis que le secteur tertiaire progresserait de 4,5 %, grâce à la résilience des services et du commerce.
Même en excluant l’impact des hydrocarbures et de l’agriculture, la croissance économique resterait solide, avec un taux estimé à 4,8 % en 2025, témoignant d’une diversification progressive de l’économie sénégalaise.
La Loi de Finances Initiale (LFI) 2025 s’inscrit dans une stratégie de maîtrise des dépenses publiques et d’optimisation des ressources internes. Le gouvernement mise sur un élargissement de l’assiette fiscale, la réduction des exonérations et une amélioration de la collecte des recettes pour financer les projets de développement. Ces mesures s’alignent sur la nouvelle Stratégie Nationale de Développement (SND) 2025-2029, qui vise à accélérer la transformation économique du pays dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050.
Les perspectives économiques pour la période 2025-2029 reposent sur plusieurs leviers : Une amélioration de la productivité des facteurs économiques, estimée à 2 % en moyenne annuelle ; Un renforcement de l’efficacité des investissements publics et privés, notamment dans les infrastructures ; Une augmentation de l’emploi, en particulier dans le secteur des BTP et de l’agriculture, avec une croissance du facteur travail estimée à 1,7 % ; Une progression du facteur capital à hauteur de 2,9 %, soutenue par des investissements massifs.
Avec ces perspectives prometteuses, le Sénégal se positionne comme un acteur économique en pleine transformation, misant sur ses ressources naturelles et une gouvernance économique plus efficace pour accélérer son développement.
