
Le destin de 1 689 Sénégalais vivant aux États-Unis risque de basculer sous peu. Ils font en effet face à une menace de rapatriement. Ces Sénégalais figurent parmi les migrants en situation irrégulière concernés par la vague d’expulsions décidée par la nouvelle administration. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une loi très stricte signée par Donald Trump dès sa prise de fonction, ciblant jusqu’à 11 millions de migrants illégaux établis aux États-Unis.
Au 24 novembre 2024, les registres de l’immigration américaine recensaient 1 445 549 étrangers sous le coup d’un avis d’expulsion définitif, dont ces près de 2000 Sénégalais. Cette situation, qui concerne presque toutes les nationalités, met en lumière la politique migratoire rigoureuse du gouvernement américain, laquelle a pris une nouvelle tournure depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Ce dernier a intensifié les mesures de renvoi des clandestins dans leur pays d’origine.
Ces expulsions représentent un coup dur pour les familles et les communautés des ressortissants concernés, ravivant le débat sur la mobilité internationale et les défis auxquels font face les migrants.
Cette annonce d’expulsions de Sénégalais intervient dans un contexte particulier au Sénégal, où des milliers de jeunes affluent vers les Bureaux d’Appui et d’Orientation (BAOS) dans l’espoir de décrocher une opportunité d’emploi en Espagne. Cette affluence fait suite à un appel d’offres pour le recrutement de 500 jeunes cueilleurs agricoles.
Raune