Une vive inquiétude règne au sein des communautés de pêcheurs de Guet Ndar après l’annonce d’une fuite de gaz sur le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), exploité par les multinationales BP et Kosmos.
Face au manque de clarté concernant l’ampleur de l’incident et ses répercussions potentielles, l’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis (APALS) a réagi fermement, dénonçant un déficit de transparence qu’elle juge inacceptable.
Dans un communiqué, l’APALS critique le mutisme des autorités et des entreprises concernées, estimant que cette opacité prive les populations d’une compréhension claire des dangers encourus. « Ce silence est intolérable. Après nous avoir dépossédés de DIATARA, c’est désormais notre santé, nos ressources et nos vies qui sont mises en péril », s’indigne l’association.
Ses membres exigent une enquête indépendante et transparente sur la fuite de gaz, avec des informations accessibles aux communautés locales. Ils réclament, en outre, l’arrêt immédiat du torchage de gaz, une pratique polluante qui aggrave la situation.
Une évaluation approfondie des impacts environnementaux et sanitaires, accompagnée de mesures de prévention et de compensation pour les populations affectées, est également souhaitée.
Face à l’urgence de la situation, l’APALS exhorte l’ensemble des forces vives de la société civile, les organisations professionnelles du secteur de la pêche et les citoyens à se mobiliser pour exiger vérité, justice et protection du littoral de Saint-Louis.
« Nos vies, notre environnement et notre avenir valent bien plus que les profits de quelques multinationales », conclut l’association.
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