L’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a tenu à rétablir sa vérité à la suite de la publication du rapport très attendu et controversé de la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Ce rapport, qui a mis en lumière plusieurs irrégularités dans l’utilisation des fonds publics, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et de la classe politique.
Dans une interview exclusive accordée au journal L’Observateur ce week-end, Abdoulaye Diouf Sarr a fermement déclaré : “Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire. ” Ces propos visent à dissiper toute ambiguïté quant à une éventuelle implication de sa part dans des pratiques douteuses évoquées dans le rapport.
L’ancien ministre a souligné que son nom n’a jamais été cité dans le document pour des faits de malversation ou de gestion approximative. Il a également tenu à rappeler que son département n’a fait l’objet d’aucune demande d’ouverture d’information judiciaire par la Cour des comptes. “Le ministère de la Santé n’a fait l’objet d’aucune demande d’ouverture d’information judiciaire par la Cour des comptes, excepté un cas isolé reproché à un comptable de l’hôpital de Kaffrine “, a-t-il précisé.
Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs ministères et structures impliquées dans la gestion des fonds Covid-19 sont pointés du doigt. Cependant, Abdoulaye Diouf Sarr se dit serein et confiant quant à la gestion sous sa tutelle.
Rappelons que le rapport de la Cour des comptes, publié récemment, a suscité un large débat sur la transparence dans l’administration publique, notamment sur l’utilisation des fonds destinés à des situations d’urgence nationale. Plusieurs acteurs de la société civile et de la classe politique ont appelé à des sanctions exemplaires contre les responsables épinglés.
Avec cette mise au point, Abdoulaye Diouf Sarr espère mettre fin à toute spéculation le concernant, tout en réaffirmant son attachement aux principes de bonne gouvernance et de transparence qui ont, selon lui, guidé son action à la tête du ministère de la Santé.