Le Jaraaf de Dakar a été sévèrement sanctionné par la Confédération Africaine de Football (CAF) à la suite des graves incidents survenus lors de son match de Coupe CAF contre l’USM Alger, le 8 décembre 2024, au Stade Abdoulaye Wade.
Lors de sa réunion du 19 décembre 2024, la commission disciplinaire de la CAF a jugé le club sénégalais responsable des violences qui ont éclaté en marge de la rencontre. Bien que le match se soit soldé par un nul (0-0), des affrontements en dehors du terrain ont causé plusieurs blessés, y compris parmi les supporters algériens et des personnalités sénégalaises.
Face à la gravité des faits, la CAF a décidé d’infliger quatre matchs à huis clos en compétitions interclubs, soit deux fermes et deux eux avec sursis, applicables en cas de récidive dans les 12 prochains mois.
Aussi, le Jaraaf ecope d’une amende de 50 000 dollars, soit 31,5 millions de FCFA. La moitié de cette somme sera suspendue à condition qu’aucun incident similaire ne se reproduise dans la même période.
Pour rappel, dans cette affaire, selon plusieurs témoins, les tensions auraient été déclenchées par des provocations des supporters algériens. Cependant, la CAF a estimé que le Jaraaf n’a pas pris les mesures nécessaires pour prévenir les débordements. Cette décision a suscité des réactions mitigées, certains observateurs accusant l’USM Alger d’avoir également contribué à la montée des tensions.
Cette sanction disproportionnée est un véritable coup de massue pour le Jaraaf qui est aussi obligé de jouer au stade Abdoulaye Wade, seule enceinte qui est aux normes édictées par la CAF et dont la location est très chère.
Toutefois, le Jaraaf recevra pour sa qualification à la phase de poules de la Coupe de la CAF au minimum 400.000 dollars (250 millions FCFA).
Actuellement troisième de son groupe avec deux points, le Jaraaf doit recevoir Opara United le 5 janvier 2025 à Dakar, une rencontre qui se déroulera sans public. Le club a trois jours pour faire appel de ces sanctions, faute de quoi elles deviendront définitives.
Des responsables du club Medinois annoncent déjà qu’ils vont faire appel de cette décision qu’ils qualifient d’injuste.
Raune