Face à Liverpool, tout parait simple pour lui. Comme si tout paraissait écrit d’avance, tant il se montre dans ses aises et plein de confiance. Bref, une équipe qui parait calibrée pour se faire mal par un certain Ismaila Sarr. Sloth l’apprend à ses dépens, alors que Klopp n’avait jamais réussi à se faire à l’équation Sarr.
Avec Watford déjà, il y a quatre années, alors que Liverpool traînait une réputation d’invaincu sur les terrains de sa Majesté, Ismaila se chargeait de dynamiter l’arrière-garde des Reds. Un triplé retentissant qui mettait fin à cette folle spirale positive.
Autre club, autre stade, autre environnement, mais toujours la même détermination et la même folle envie de marche seul sur les Red. Palace, club de la cité qui naguère se fondait dans cette longue liste d’équipes qui meublaient la Ligue et dont les ambitions étaient quasi inexistantes, revit frénétiquement désormais.
Mais depuis l’an dernier, les choses ont pris une autre tournure. L’équipe a remporté une coupe locale et dispute les compétitions continentales. Mieux, elle demeure la seule invaincue de ce pénible et énergivore exercice qu’est la Premier League. C’est dire les progrès réalisés.
Ce n’est pas la seule venue de Sarr qui a déclenché ce tsunami au niveau des résultats, mais il y a grandement contribué. L’intelligence du coach de le repositionner dans l’axe, comme second attaquant, lui a fait découvrir d’autres facettes de son talent. Et l’équipe ne s’en porte que mieux.
Son retour de blessure, face à Liverpool, invaincu depuis le début de l’exercice, a fait ressurgir les démons du passé, du côté du champion sortant. Rebelote, on a pris les mêmes hommes pour un remake du casse. Il passe à l’action et pose le premier jalon de la défaite des Reds.
Grand absent de la dernière fenêtre avec les Lions du Sénégal, son absence a été ressentie mais pas sur le plan comptable. L’équipe avait réussi à prendre le maximum de points en deux sorties, et retrouver la seule place qualificative pour le mondial.
Pour dire que cette sélection est assez homogène et s’appuie davantage sur un collectif que sur des individualités. Même si ces dernières font souvent la différence dans ce grand mouvement d’ensemble.
On espère l’avoir lors du prochain regroupement des Lions en vue des deux derniers matchs qualificatifs de la sélection sénégalaise et profiter de son efficacité.
En attendant, Liverpool doit cogiter davantage sur la facilité qu’a l’attaquant sénégalais à trouver la faille dans son arrière-garde.
Assane Diallo




