La fièvre de la Vallée du Rift (FVR) continue de se propager au Sénégal. Après Dakar, c’est la région de Kaolack qui vient d’enregistrer son premier cas confirmé de la maladie. Ce nouveau cas porte à six le nombre total de régionsdésormais touchées par le virus, selon les autorités sanitaires.
Face à la progression de l’épidémie, le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec les services vétérinaires, a renforcé la surveillance épidémiologique dans les zones à risque. Des équipes médicales ont été déployées sur le terrain pour identifier rapidement les cas suspects et assurer leur prise en charge.
Des campagnes de sensibilisation et de vaccination sont également en cours, principalement dans les zones jugées sensibles comme les marchés hebdomadaires, les abattoirs et les zones d’élevage. Les autorités appellent les populations, notamment les éleveurs, à la vigilance et au respect strict des mesures de prévention.
La fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise principalement par les moustiques et qui touche à la fois les animaux et les humains. Chez l’homme, elle se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires et, dans les cas graves, des troubles visuels ou hépatiques pouvant être mortels.
Le Sénégal, pays d’élevage par excellence, est particulièrement exposé à cette maladie qui affecte les zones rurales où le contact entre humains et bétail est fréquent. Les services de santé recommandent ainsi d’éviter tout contact direct avec le sang ou les tissus d’animaux malades et de se protéger contre les piqûres de moustiques.
Les autorités rassurent toutefois que la situation est sous contrôle, grâce à la mobilisation rapide des équipes sanitaires et au suivi étroit des zones infectées.
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