Le Collectif “Non à l’Amnistie” salue les efforts des nouvelles autorités et appelle à davantage de transparence

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Le Collectif “Non à l’Amnistie” a exprimé sa satisfaction envers les nouvelles autorités étatiques pour leur engagement en faveur des préoccupations des Sénégalais. Il a , è travers un communiqué, salué l’initiative d’indemnisation des victimes, qu’il considère comme une avancée significative dans la reconnaissance et la réparation des préjudices subis par les citoyens concernés.

Cependant, le collectif a attiré l’attention sur une insuffisance de communication envers les victimes. « De nombreux concernés ne disposent pas d’informations claires sur les démarches, les délais et les conditions liés à cette initiative », a-t-il souligné, insistant sur l’importance d’une communication accessible, régulière et inclusive pour éviter toute frustration.

Par ailleurs, le collectif a exhorté l’État à adopter une démarche exemplaire en termes de transparence et de célérité dans le traitement des dossiers. Il a rappelé que le respect des principes d’équité et de justice est indispensable pour restaurer la confiance des citoyens envers les institutions et pour consolider la paix sociale.

Sur le plan législatif, le collectif a réitéré sa demande d’abrogation totale de la loi d’amnistie, estimant qu’elle constitue une injustice persistante pour la conscience nationale. Avec une majorité parlementaire solide, les nouvelles autorités disposent, selon le collectif, des moyens nécessaires pour répondre à cette exigence et réparer une inégalité jugée intolérable.

Enfin, le Collectif “Non à l’Amnistie” a mis en garde contre une abrogation partielle de la loi, qui, selon lui, perpétuerait une inégalité devant la justice. « Une telle situation représenterait une autre forme d’injustice », a-t-il conclu, appelant à des mesures fortes pour rétablir l’égalité et assurer une réparation complète des préjudices subis par le peuple sénégalais.

Pour rappel, le texte du projet de loi qui a été voté par les députés de la 14 ème législature, indique que l’amnistie couvre « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non »

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