Ce vendredi, le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, réunira les députés en séance plénière. L’objectif est d’examiner les conclusions de la commission ad hoc chargée d’évaluer la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom, surnommé Farba.
Cette procédure suscite des critiques de l’opposition, qui pointe des irrégularités. Mais le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, réfute ces accusations. Selon lui, “il s’agit d’une procédure pénale rigoureusement encadrée”.
Il précise “la procédure découle d’un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), transmis directement au procureur de la République. Cela signifie que l’autorité politique que je représente n’intervient aucunement dans ce processus.” Ces propos ont été tenus ce jeudi lors de la Conférence nationale des chefs de parquet, axée sur la redynamisation des bureaux d’exécution des peines et les réponses à la surpopulation carcérale.
Le ministre a également rappelé : “En vertu de la loi de 2004 sur le blanchiment de capitaux, le procureur de la République est tenu de saisir immédiatement le juge d’instruction. Dans ce cas précis, c’est le statut de la personne mise en cause qui impose des contraintes procédurales strictes, que nous nous efforçons de respecter pour garantir la légalité qui nous est si chère.”