Quatre nouveaux clubs ont validé leur qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, ce mardi 18 février. Le Bayern Munich a souffert contre le Celtic Glasgow mais a fini par s’en sortir, alors que l’AC Milan et l’Atalanta ont été éliminés. L’AS Monaco ne verra, elle non plus, pas le prochain tour. Voici ce qu’il fallait retenir des barrages de C1 ce mardi 18 février.
Soirée noire pour le football italien. L’AC Milan et l’Atalanta, deux de ses représentants annoncés favoris lors du tirage au sort des barrages de Ligue des champions, ont pris la porte ce mardi 18 février, respectivement face à Feyenoord (1-1 ; score cumulé : 1-2) et au Club Bruges (1-3 ; score cumulé : 2-5). Des éliminations d’autant plus surprenantes que les deux clubs jouaient leur match retour à domicile.
Les Rossoneri n’ont pas été aidés par l’international français Théo Hernandez, bêtement exclu après un deuxième carton jaune pour une grossière simulation dans la surface adverse juste après la pause (51’). Ils avaient pourtant très vite refait leur retard après leur défaite à l’aller (1-0), grâce à Santiago Gimenez (1’), venu surprendre ses anciens coéquipiers néerlandais, qui ont finalement profité de leur supériorité numérique pour égaliser grâce à Julian Carranza (73’) et valider leur qualification.
L’Atalanta, lauréate de la Ligue Europa en 2024, a fait encore pire que Milan en étant surclassé à Bergame (3-1) par le Club Bruges, déjà victorieux en Belgique (2-1) et qui a pu compter sur l’adresse de Chemsdine Talbi, auteur d’un doublé (3’, 27’). Ferran Jutgla a alourdi l’addition juste avant la pause (45’+3), avant qu’Ademola Lookman ne redonne de l’espoir à son équipe au retour des vestiaires, moins d’une minute après son entrée en jeu (46’). L’attaquant nigérian a manqué un penalty (61’) et l’opportunité de relancer encore un peu plus l’Atalanta, qui a terminé à dix après l’exclusion de Rafael Toloi en fin de match (87’).
Ça passe pour le Bayern Munich, pas pour Monaco
Le Bayern Munich, seul cador européen en lice mardi, s’est fait très peur face au Celtic (1-1) mais a fini par passer in extremis sur un but égalisateur d’Alphonso Davies dans le temps additionnel (90’+4) après son succès étriqué à Glasgow à l’aller (2-1). Nicolas-Gerrit Kuhn avait au préalable ouvert le score (63’) et longtemps fait douter les Allemands.
Battus 1-0 au stade Louis-II, les Monégasques devaient de leur côté réaliser un exploit dans l’ambiance surchauffée de l’Estadio da Luz. Mais comme à l’aller, ils ont été plombés par leurs incroyables errements défensifs, malgré une assez belle prestation.
Amoindri par une cascade de blessures (Balogun, Teze, Magassa et Golovin) et de suspensions (Vanderson, Zakaria, Al-Musrati) et rapidement devancé au score sur un but de Kerem Akturkoglu (22’), Monaco a mené à deux reprises après deux buts de Takumi Minamino (32’) et Eliesse Ben Seghir (51’), puis grâce à Ilenikhena (81’). Mais il s’est à chaque fois sabordé sur des erreurs monumentales de son arrière-garde, qui a cédé devant Vangelis Pavlidis (76’, sur penalty) et Orkun Kokçu (84’).
Cette sortie de route prématurée en C1 constitue un gros échec pour le club de la Principauté et fragilise forcément la direction, du directeur général Thiago Scuro jusqu’à l’entraîneur Adi Hütter, dont le contrat a pourtant été prolongé en janvier.
Il ne restera plus que deux clubs tricolores en huitièmes de finale, puisque le vainqueur du duel franco-français entre le PSG et Brest rejoindra Lille au prochain tour. Les Parisiens, qui se sont imposés facilement en Bretagne la semaine dernière (3-0), ont déjà fait le plus dur avant de recevoir les Brestois au Parc des Princes mercredi.
(Source : Ouest France)
