Lutte : Après l’uppercut de la Police, le CNG et les promoteurs s’accordent sur des mesures plus restrictives et strictes

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Confrontés à la décision de la police nationale de suspendre la couverture des combats en raison du laxisme dont ils font montre au plan de la sécurité, le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) et les promoteurs se sont réunis mercredi pour discuter des nouvelles mesures visant à mieux organiser les combats de lutte. Parmi les décisions majeures annoncées figurent la gestion des horaires, le contrôle strict de la billetterie, l’encadrement des face-à-face et la question cruciale de la couverture sécuritaire. Cependant, la suspension de cette dernière par le ministère de l’Intérieur met en péril les combats prévus ce week-end.

Lors de cette réunion, Moustapha Kandji, porte-parole du CNG, a annoncé des changements notables dans l’organisation des combats. Désormais, les combats préliminaires commenceront à 16h30, et le grand combat devra débuter impérativement avant 19h. Cette mesure vise à mettre fin aux retards fréquents qui perturbent le bon déroulement des événements et nuisent au spectacle.

La capacité maximale de l’Arène nationale est fixée à 22 000 places, et le CNG a insisté sur le respect strict de cette limite. Moustapha Kandji a rappelé que l’instance dirigeante de la lutte exerce un droit de regard sur la billetterie et interdit toute production excessive de billets.

« Le CNG n’autorise pas les promoteurs à dépasser 22 000 billets. Nous contrôlons cela avant et pendant l’événement. Si nous constatons que le stade est plein, nous en informons la police et nous arrêtons immédiatement la vente aux guichets. Les portes sont ensuite fermées », a-t-il précisé, concédant que cette disposition vise à éviter les risques liés à un excès d’affluence, qui pourraient provoquer des incidents majeurs dans l’arène, comme cela a été le cas dimanche dernier, lors du combat entre Ama Baldé et Franc où la jauge du public a été dépassée et des violences notées.

Désormais, les lutteurs ne pourront non plus être accompagnés lors des face-à-face. Cette mesure vise à faciliter le travail des forces de l’ordre et à limiter les tensions et débordements qui surviennent souvent avant les combats.

Le point le plus préoccupant abordé lors de cette rencontre est la suspension de la couverture sécuritaire des combats par le ministère de l’Intérieur. Cette décision compromet l’organisation des prochaines affiches et met en péril la tenue des événements prévus ce week-end.

Moustapha Kandji a exprimé l’espoir d’une issue favorable, rappelant que le CNG est un démembrement de l’État et qu’un accord pourrait être trouvé rapidement pour lever ces restrictions. « Nous espérons que cette situation sera résolue rapidement. Nous restons en discussion avec les autorités pour trouver une solution », a-t-il déclaré.

En attendant une décision officielle du gouvernement, avec la réunion annoncée entre le ministère de l’Intérieur, le ministère des Sports et le CNG, l’incertitude continue de planer sur la tenue des combats ce week-end.

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