Le troisième duel tant attendu entre Modou Lo et Balla Gaye 2 a failli se concrétiser avec une offre jamais vue dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Khadim Gadiaga, président de l’écurie Rock Énergie, lève le voile sur les coulisses de cette négociation avortée.
L’affrontement entre Modou Lo et Balla Gaye continue d’alimenter les débats et les spéculations. Malgré l’intensité de leur rivalité et l’intérêt du public, une troisième confrontation n’a toujours pas vu le jour. Pourtant, une proposition financière exceptionnelle avait été faite au roi des arènes après son combat contre Siteu.
« Après son combat contre Siteu, on a proposé à Modou Lo un cachet de 250 millions FCFA et 10 % des recettes du combat. C’est une première dans l’histoire de la lutte sénégalaise qu’une telle offre soit faite à un lutteur. C’est par moi-même que l’avance sur cachet de plus de 50 millions FCFA est passée », a révélé Khadim Gadiaga dans un entretien avec Fadam2.
Malgré cette offre exceptionnelle, le combat entre les deux icônes de la lutte n’a pas pu être finalisé. Selon Khadim Gadiaga, l’ingérence des promoteurs a joué un rôle déterminant dans cet échec.
« Nous nous sommes retirés parce qu’on a su qu’au moment où nous négociions, le combat Balla Gaye contre Siteu avait déjà été signé. Donc, je peux dire que c’est la guéguerre entre promoteurs qui a fait capoter les choses. Albourakh avait Balla sous contrat alors que d’autres promoteurs étaient intéressés par le combat », a-t-il expliqué.
L’absence de victoire de Modou Lo face à Balla Gaye reste une tache dans son palmarès. Khadim Gadiaga est persuadé que le Roc des Parcelles Assainies souhaite une revanche.
« Il faut se dire la vérité, si Modou Lo arrête sa carrière sans avoir battu Balla Gaye, il ne sera pas totalement satisfait. Modou Lo et Balla veulent s’affronter et j’en suis convaincu. C’est pourquoi ils n’arrêtent pas de se lancer des piques », a-t-il affirmé.
Avec un tel enjeu sportif et financier, la tenue d’un Modou Lo face à Balla Gaye 2 reste une question de temps. Les amateurs de lutte espèrent que les promoteurs finiront par s’entendre pour organiser ce qui pourrait être le « combat du siècle ».
Raune