Le bilan de l’attaque survenue le vendredi 7 février 2025 entre Gao et Ansongo, dans le nord du Mali, s’est alourdi, atteignant au moins 32 morts. Le convoi civil, escorté par des militaires maliens et des membres du groupe paramilitaire russe Wagner, se dirigeait vers un site d’orpaillage lorsqu’il a été pris en embuscade par des assaillants présumés jihadistes. Les victimes, composées de civils et de militaires, ont été transférées à Gao, la principale ville du nord du pays. À ce jour, l’armée malienne n’a pas publié de communiqué officiel concernant cet incident. 
L’axe routier entre Gao et Ansongo est depuis longtemps le théâtre d’attaques régulières attribuées à des groupes jihadistes ou à des bandits armés, ciblant fréquemment les civils. Cette région est en proie à une insécurité persistante depuis 2012, alimentée par les actions de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ainsi que par des bandes criminelles.
En réponse à la détérioration de la situation sécuritaire, les gouvernements militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont récemment annoncé la formation d’une force conjointe de 5 000 soldats, dotée de moyens aériens, terrestres et de renseignement, pour lutter contre la violence extrémiste dans la région du Sahel. 
Malgré ces initiatives, la situation sécuritaire au Mali reste précaire, avec une recrudescence des attaques contre les civils et les forces de sécurité. Les autorités maliennes, en collaboration avec leurs partenaires régionaux, sont confrontées à des défis majeurs pour restaurer la paix et la stabilité dans le pays.
Raune
