Les services de sécurité marocains, qui ont mené une vaste opération ce mercredi dans plusieurs villes du pays, affirment avoir déjoué « complot terroriste d’une extrême gravité ». Des engins explosifs ont été retrouvés sur plusieurs sites.
Il aura fallu déployer « l’artillerie lourde » ce mercredi 19 février au Maroc pour démanteler une cellule terroriste appartenant à la mouvance de l’État islamique (EI). Drones de reconnaissance, véhicules blindés, unités cynotechniques… autant de moyens qui ont permis aux services de sécurité marocains de déjouer – selon leurs termes – un « complot terroriste d’une extrême gravité ». Une opération de grande ampleur a en effet été menée dans neuf villes, de Tanger à Casablanca, ou encore Fès et Tasmena.
Ce vaste coup de filet a permis aux autorités marocaines de procéder à l’arrestation de 12 personnes, toutes âgées de 18 à 40 ans. Ces dernières sont soupçonnées d’appartenir à une cellule terroriste qui sévit entre autres dans le Sahel et qui es dirigée par un « éminent dirigeant de Daech » selon un communiqué du pôle réunissant la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).
Lors de cette opération, les services de sécurité ont mis la main sur des dispositifs en tout genre, d’importantes quantités d’argent et des armes blanches. « Un colis suspect constitué d’une cocotte-minute contenant des clous et des produits chimiques utilisés dans la fabrication d’explosifs » a par exemple été retrouvé dans la ville de Tasmena. Selon les services de sécurité marocains, les suspects souhaitaient s’en prendre à des installations sécuritaires et économiques sensibles.
Depuis le début de l’année, c’est la deuxième fois que les autorités marocaines démantèlent une cellule affiliée au groupe « État islamique au Sahel ». Quatre hommes avaient été arrêtés près de Casablanca le 26 janvier dernier.
(Source : La Dépêche)