Le Groupe Médias du Sud (GMS), basé à Ziguinchor, est au centre d’une affaire judiciaire qui lui coûte cher. Condamné à verser plus de 45 millions de FCFA à trois anciens employés pour licenciement abusif, le média a vu ses équipements placés en vente aux enchères en juin 2025, sur décision d’un huissier de justice, afin de permettre le paiement des bénéficiaires.
Après avoir épuisé tous les recours, de la Cour d’appel à la Cour suprême, la direction de GMS a décidé de sortir de son silence. « C’est par devoir de vérité et pour éclairer les populations de Ziguinchor que nous prenons la parole », a déclaré Cheikh Tidiane Cissé, directeur de l’information.
Il conteste vigoureusement le jugement, affirmant que les accusations portées par les ex-employés reposent sur des « allégations mensongères ». Il rejette notamment l’idée qu’ils aient été débauchés par d’autres organes de presse, ou que la licence délivrée par l’ARTP qualifie GMS de radio communautaire. « Tous ces arguments montés dans le dossier pour condamner GMS sont faux », a-t-il insisté.
Selon lui, cette affaire vise à fragiliser financièrement l’entreprise et à précipiter sa fermeture. Il précise par ailleurs qu’aucun des plaignants n’avait été sous contrat avec Walf TV, 2STV ou la RTS avant d’intégrer GMS, rappelant avoir personnellement facilité leur recrutement grâce, notamment, à l’appui de feu Papo Mané, ancien correspondant de Walf à Ziguinchor.
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