Mgr Jean Baptiste Valter Manga installé comme 5ᵉ évêque du diocèse de Ziguinchor

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Mgr Jean Baptiste Valter Manga a été installé comme le 5ème évêque du diocèse de Ziguinchor, mettant fin à une période de deux ans sans évêque dans cette région. L’ordination a eu lieu ce samedi au Séminaire de Saint-Louis de Ziguinchor, lors d’une célébration eucharistique présidée par l’évêque de Kolda, Mgr Jean Pierre Bassène.

L’ordination épiscopale, un acte liturgique majeur dans l’Église catholique, a symbolisé l’entrée de Mgr Manga dans une nouvelle phase de son ministère, celle de pasteur et de guide spirituel pour les fidèles du diocèse. Mgr Bassène, dans son homélie, a souligné la grande responsabilité qui incombe à un évêque. Il a comparé cette charge à celle d’un berger, dont le rôle est de veiller sur son troupeau avec bienveillance, patience, calme et amour, malgré les difficultés et les défis qui peuvent survenir.

Il a également fait référence à l’importance du bâton du berger, outil à la fois symbolique et pratique, essentiel pour guider le troupeau, se protéger des dangers et maintenir la direction même face aux obstacles. Le bâton devient ainsi un signe de persévérance et de résilience dans la mission épiscopale.

Mgr Jean Baptiste Valter Manga, avant sa nomination comme évêque, était professeur d’anthropologie et vice-recteur au Grand Séminaire interdiocésain Saint Jean Marie Vianney de Brin. Son ordination et son installation marquent un nouveau chapitre pour le diocèse de Ziguinchor, qui peut désormais compter sur un pasteur pour guider ses fidèles.

Pour rappel, Monseigneur Jean Baptiste Valter est né le 18 juin 1972 ÀOussouye.  Il a été baptisé le 2 juillet de la même année dans l’église Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Originaire du village de Carounate, son père Ampa Eloudia Manga, né dans la religion traditionnelle, s’est converti au catholicisme en France lors de son service militaire. Il prend alors le prénom d’Etienne.

Sa mère, Lucie Assine est née d’une des premières familles catholiques d’Oukout. La famille s’installe à la fin des années soixante à Carounate, Etienne travaillant comme agent des eaux et forêts à Oussouye et Lucie comme ménagère à la mission évangélique à Siganar puis à Oussouye. 

Le jeune Jean Baptiste grandi alors dans un espace multiconfessionnel: un village largement dominé par la religion traditionnelle et une maison catholique où les protestants ont tenu pendant des années leurs activités pastorales.

Jean Baptiste passe une enfance ordinaire dans son village comme tous les autres enfants. Toute son enfance est occupée par l’école et le pâturage durant les vacances. Il était particulièrement passionné par cette activité, s’occupant longtemps du troupeau familial.Le travail des rizières sera la principale activité des vacances à partir de l’adolescence.

En 1986, en classe de CM2 à l’école de Carounate, il passe le concours d’entrée en 6e au Séminaire Saint Louis de Ziguinchor, au compte de la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus d’Oussouye qui était alors sa paroisse. Admis, il entre alors en octobre 1986 au Séminaire.

Après l’obtention du BFEM en 1990, il rejoint le Moyen Séminaire Notre Dame du Perpétuel Secours pour l’internat et les cours au Collège Saint Charles Lwanga.

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