Motion de censure:Barnier remet sa démission

23

Michel Barnier, a remis sa démission de son gouvernement à Emmanuel Macron  ce jeudi, au lendemain d’une motion de censure historique à l’Assemblée nationale. D’après France24 , Michel Barnier a quitté jeudi l’Élysée après un entretien d’une heure avec le chef de l’État, a constaté un journaliste de l’AFP. Le président français, qui doit désigner un nouveau chef de gouvernement, s’adressera aux Français à 20 h. 

Les Républicains ne « feront pas tomber » le prochain gouvernement même s’ils décidaient de ne pas y participer, a assuré sur France 2 leur chef de file à l’Assemblée, Laurent Wauquiez. « On ne sera pas dans le blocage, on ne sera pas dans la stratégie du pire », a-t-il ajouté, conditionnant la participation de son parti à la nouvelle équipe en fonction des priorités qui seront mises sur la table.

Le patron des députés macronistes, Gabriel Attal, qui va réunir les ténors de Renaissance dans la matinée, propose, lui, un accord de « non-censure » avec le Parti socialiste pour échapper à la tutelle du Rassemblement national. La gauche réclame à nouveau Matignon, mais l’éventualité d’un accord de « non-censure » avec le bloc central semble vouée à l’échec tant que le PS ne se désolidarise pas de la France insoumise, son alliée au sein du Nouveau Front populaire. L’équation est d’autant plus complexe qu’une nouvelle dissolution et de nouvelles élections législatives ne peuvent pas intervenir avant juillet.

Emmanuel Macron doit s’adresser aux Français ce jeudi soir au journal de 20 heures. Selon des indiscrétions dans la presse, il aurait évoqué l’hypothèse de nommer un nouveau Premier ministre immédiatement.

Il est vrai que la France a besoin d’un budget, mais ses conseillers répondent que rien n’est arrêté. Des noms circulent néanmoins, certains déjà évoqués en septembre : Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, François Bayrou, Bernard Cazeneuve, d’autres émergent comme Bruno Retailleau, François Baroin, le maire de Troyes, Thierry Breton, l’ancien commissaire européen, ou François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, un grand commis de l’État pour s’extraire des crispations partisanes. Les paris sont ouverts, mais un parlementaire du camp présidentiel s’inquiète et déclare : « Je ne sais plus où on va, il faut qu’on arrête le massacre. »

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires