Le président du parti PASTEF, Ousmane Sonko, a lancé un appel à ses militants pour davantage de discipline et de retenue, lors d’une déclaration diffusée sur ses plateformes digitales. Insistant sur l’importance de maintenir un comportement exemplaire, il a affirmé “oui à l’alerte, ou à la veille, mais non à la menace”
Pour rassurer ses militants, Ousmane Sonko a pris l’exemple de Diomaye Faye, président du parti, qu’il décrit comme étant “très calme et très discipliné”. Il a encouragé les membres de PASTEF à s’inspirer de cet état d’esprit. “Nous demandons aux militants d’être disciplinés comme lui. Si nous nous investissons à impressionner, c’est parce que nous souhaitons simplement partager. Donc, si vous avez des remarques à faire, faites-les dans la discipline et faites-nous savoir comment gérer la situation.”
Il a également tenu à rappeler que plusieurs situations similaires avaient déjà été réglées dans le passé, soulignant ainsi la capacité du parti à gérer les différends de manière sereine et réfléchie.
Ousmane Sonko a mis en garde contre toute forme de menace envers l’État ou ses représentants :”Les gens doivent savoir que nous vivons dans un État, et on ne menace pas un État. Personne ne doit menacer un président de la République. N’oubliez pas qu’il a été élu, et il lui appartient de nommer qui il veut, à n’importe quel poste qu’il juge approprié. “
Sonko a aussi insisté sur le fait que les militants de PASTEF ne devaient pas exiger du président de la République qu’il revienne sur une décision prise en toute légitimité. Il a martelé :Vous ne devez jamais dire : “J’exige du président de la République. Ce n’est pas ce que font des patriotes ou des militants de PASTEF.
La discipline du parti exige respect et calmeLe président du parti PASTEF, Ousmane Sonko, a lancé un appel à ses militants pour davantage de discipline et de retenue, lors d’une déclaration diffusée sur ses plateformes digitales.. Il a également pointé du doigt certaines attitudes excessives de militants, rappelant que : “Ce n’est pas parce que vous vous êtes battus pour PASTEF que vous avez le droit d’imposer vos décisions. Personne n’est plus patriote qu’un autre. Tout ce que vous faites doit servir à renforcer notre unité.”
Enfin, Ousmane Sonko a rejeté l’idée qu’il puisse collaborer avec des personnes qui l’auraient attaqué ou insulté par le passé : “Si certains pensent que je vais intégrer dans l’État des gens qui m’ont insulté, qui ont insulté ma famille, ils se trompent. Cela n’arrivera jamais. Le président de la République non plus ne reviendra pas sur ses décisions à cause de menaces ou de pressions.”
En conclusion, Sonko a réitéré son appel à la discipline et au respect des principes du parti, rappelant que l’unité et le calme étaient les clés pour mener à bien leurs ambitions politiques.
