L’initiative de paix présentée par Washington pour mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas suscite déjà des réactions contrastées. Soutenu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, mais sous plusieurs conditions, le plan reste en attente de l’aval du Hamas, ont rapporté ce mardi des sources diplomatiques.
Dévoilé à la Maison-Blanche lors d’une rencontre entre Donald Trump et Benyamin Netanyahu, ce document en vingt points propose un cessez-le-feu immédiat si les deux parties l’acceptent. L’ancien président américain a affirmé avoir travaillé en « concertation » avec plusieurs dirigeants du monde arabo-musulman, citant notamment le roi de Jordanie, les présidents d’Égypte, d’Indonésie et de Turquie.
Selon un responsable proche des discussions, les médiateurs qatariens et égyptiens ont remis le plan au Hamas. « Les négociateurs du Hamas ont déclaré qu’ils allaient l’examiner de bonne foi et y apporter une réponse », a indiqué la même source sous couvert d’anonymat. Ce retour pourrait prendre plusieurs jours.
Parmi les mesures phares, le plan prévoit la libération de tous les otages israéliens dans les 72 heures suivant son adoption par Tel-Aviv. En contrepartie, Israël libérerait plus de 1 000 prisonniers palestiniens, dont plusieurs centaines purgeant des peines de réclusion à perpétuité. Le texte n’exige pas le départ des habitants de Gaza et propose que le territoire soit administré par une autorité de transition « technocratique et apolitique », excluant le Hamas. Cette structure serait supervisée par un « comité de la paix » dirigé par Donald Trump, avec l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair parmi les figures clés.
Donald Trump a par ailleurs indiqué qu’Israël se retirerait de Gaza « par étapes », selon un calendrier défini en concertation avec la nouvelle autorité de transition. Il a aussi promis le « soutien total » des États-Unis à Israël en cas de refus du Hamas d’adhérer au plan.



