La billetterie full digitale, comprenez par-là que tous les billets ont été vendus à partir de la plateforme mise en place par la Fédération, lors de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du Monde2026 entre le Sénégal et la Mauritanie, a permis de récolter 218 .661.930 FCFA. Soit une évolution de 27% par rapport au dernier match joué face au Soudan.
Il faut souligner que cette rencontre survenu dans un contexte bien particulier ; dernier match qualificatif pour le mondial à domicile qui plus est, et toute cette polémique qui a entouré le prix moyen du billet n’a pas, au final, constitué un élément favorisant.
Seulement, au vu de l’évolution des recettes, la Fédération sénégalaise de football s’en est bien tirée, pour n’avoir pas accusé de déficit. Certes on est loin, très loin, des 541 millions générés, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio quand le Sénégal recevait l’Egypte en 2022. Auréolés d’un titre de champion d’Afrique, les Lions avaient fait le plein, dans les caisses de la FSF et dans les gradins.
Mais le désamour ou le dépit amoureux entre le public et la sélection, entre temps, n’avait pas participé à renflouer les caisses de la Fédé lors des rencontres à domicile. Qui avait toutes d’ailleurs fait l’objet d’un déficit. La réception du Burundi et du Togo dévoilaient des recettes successives de l’ordre de 66 et 92 millions de francs Cfa. Trop en deçà pour couvrir les frais d’organisation et autres charges liées à la gestion des rencontres.
On a constaté un léger mieux face au Soudan avec des recettes de l’ordre de 159 millions de francs. Coïncidant avec les bons résultats enregistrés par les Lions lors des éliminatoires et l’espoir renaissant quant à un final des plus heureux.
En expérimentant e-ticketing sur un match aussi capital, la fédération avait pris un risque énorme. Car ce dispositif n’avait pas encore testé lors des rencontres précédentes. Elle pouvait s’offrir une marge en commercialisant la moitié des billets par le canevas normal et maintenir le full digital sur l’autre moitié.
Au final, le risque s’est avéré payant, car les recettes auraient pu grimper encore, mais elle se contentera des 218 millions de recettes.
