Après un accord avec l’Agence mondial antidopage (AMA), le numéro 1 mondial Jannik Sinner est suspendu jusqu’au 4 mai prochain, après deux tests positifs l’an dernier.
Une sanction… qui ne devrait pas trop le pénaliser. Le numéro 1 mondial Jannik Sinner est arrivé à un accord avec l’Agence mondiale antidopage (AMA), pour une suspension du 9 février jusqu’au 4 mai.
« Nous reconnaissons qu’il n’a pas voulu tricher et que son exposition au clostébol n’a pas procuré d’avantages en termes de performance et a eu lieu à son insu en raison de la négligence des membres de son entourage », s’est justifiée l’AMA dans un communiqué ce samedi.
Mais selon le Tribunal arbitral du sport (TAS), un sportif est responsable de la négligence de son entourage. « Une suspension de trois mois est une issue appropriée à cette affaire », a tout de même estimé l’AMA.
À noter qu’avant cet accord l’agence demandait une suspension d’une durée de un à deux ans et avait même fait appel de la première décision de l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA). Cette dernière avait estimé il y a quelques jours qu’il n’y avait pas de faute ni de négligence de la part de l’athlète, concluant à son innocence. L’ITIA a finalement accepté l’accord de résolution de l’affaire.
Clap de fin donc pour l’affaire Sinner puisque l’AMA a annulé son appel auprès du Tribunal arbitral du sport. Sinner ne ratera aucun tournoi majeur durant cette suspension de trois mois. Le joueur manquera tout de même les Masters 1000 d’Indian Wells et Miami en mars ainsi que ceux de Monte-Carlo et Madrid en avril. L’Italien pourra reprendre l’entraînement dès le 13 avril.
Deux tests positifs au clostébol en mars 2024
« Cette affaire me pesait depuis près d’un an et le processus était encore long, avec une décision qui n’interviendrait peut‐être qu’à la fin de l’année », a déclaré le joueur de 23 ans dans une note après l’annonce de l’accord.
« J’ai toujours admis que j’étais responsable de mon équipe et que les règles strictes de l’AMA constituaient une protection importante pour le sport que j’aime. Sur cette base, j’ai accepté l’offre de l’AMA de résoudre cette procédure sur la base d’une sanction de trois mois », a-t-il conclu.
Pour rappel, l’Italien avait été testé positif à deux reprises au clostébol, un stéroïde anabolisant qui fait partie des substances interdites par l’Agence mondial antidopage.
Des tests réalisés pendant et après le tournoi d’Indian Wells en mars 2024. À l’époque le numéro 1 mondial se justifiait déjà d’avoir été la victime du manque de vigilance de son physiothérapeute qui l’aurait involontairement contaminé avec le produit dopant après avoir appliqué un spray sur son doigt pour soigner une blessure. Un spray qui contenait du clostébol, substance qui permet notamment de réduire la fatigue et de mieux récupérer d’une blessure.
(Source : RMC Sport)
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