Ce lundi, Al-Nassr se déplace aux Émirats arabes unis pour y affronter Al-Ain, en quarts de finale aller de la Ligue des champions asiatique. Pour ce match, Sadio Mané a été, dans un premier temps, écarté par son entraîneur Luis Castro. Finalement, à quelques heures du match, le Sénégalais a été convoqué.
Sadio Mané jouera donc le quart de finale aller de Ligue des champions asiatique entre Al-Ain et Al-Nassr. Le Sénégalais prend la place de Talisca, blessé à l’entraînement, à quelques heures du match prévu ce lundi à 16 h GMT.
Laissé en Arabie saoudite, Sadio Mané a pris sur le champ l’avion et a atterri aux Émirats dans les temps pour rejoindre ses coéquipiers. Il devrait donc être titulaire en compagnie de Cristiano Ronaldo, Aymeric Laporte, Otavio et David Ospina comme les cinq joueurs étrangers autorisés.
Ligue des champions asiatique: Écarté, Sadio Mané finalement convoqué à la dernière minute
Projet de loi portant amnistie : Les détails clés de l’exposé des motifs
Le projet de loi portant amnistie annoncée par le chef de l’État lors du dialogue national, vise l’apaisement du climat politique et social, le renforcement de la cohésion nationale,la consolidation du dialogue national, afin de permettre à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique. Si elle est votée à l’Assemblée nationale, la loi sera exécutée comme loi de l’État.
En effet, dans l’exposé des motifs il est mentionné que certaines poursuites engagées devant les juridictions ont abouti à des condamnations ayant entraîné des incapacités et des déchéances liées aux droits de vote et d’élection. C’est dans cet esprit que le présent projet de loi intervient pour amnistier les infractions commises tant au Sénégal qu’à l’étranger et couvrant une période allant de 2021 à 2024. « La volonté du législateur a toujours été de favoriser l’exercice démocratique dans un contexte de dialogue et d’ouverture politique. Cela s’est traduit à chaque fois par l’adoption de lois portant amnistie des infractions criminelles et correctionnelles ayant un lien avec des événements politiques conflictuels ».
Par ailleurs, mentionne-t-on dans le projet adopté en Conseil des ministres, cela permettra à des personnes privées de leurs droits civiques et politiques d’être rétablies dans leurs droits. D’ailleurs, l’article 1er stipule : « Sont amnistiés, de plein droit, tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non. »
Dans l’article 2, il est précisé que « l’amnistie entraîne, sans qu’elle ne puisse jamais donner lieu à restitution, la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine ».
Avant que le 3e article de ladite loi n’informe que l’amnistie ne préjudicie pas aux droits des tiers et que la contrainte par corps ne peut être exercée contre les condamnés ayant bénéficié de l’amnistie, si ce n’est à la requête des victimes de l’infraction ou de leurs ayants droit.
Autres précisions, notamment dans les articles 4 et 5, « les contestations relatives à l’application de la présente loi d’amnistie sont jugées par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, dans les conditions prévues par l’article 735 du Code de procédure pénale. Il est interdit à tout magistrat ou fonctionnaire de rappeler ou de laisser subsister, sous quelque forme que ce soit, dans un dossier judiciaire ou de police ou dans tout document officiel, les condamnations, déchéances, exclusions, incapacités et privations de droit attachées à la peine effacée par l’amnistie, sauf dispositions prévues à l’article 3 de la présente loi ».
Toutefois, les minutes des jugements ou arrêts ainsi que les décrets, arrêtés et décisions pris dans le cadre de la Fonction publique ou des ordres nationaux échappent à cette interdiction lorsqu’ils ont été déposés dans les greffes ou aux Archives nationales.
Agression de Maïmouna Ndour Faye : « Elle est hors de danger » (Mamadou Awa Ndiaye)
MaÏmouna Ndour Faye, patronne de 7 Tv, a été « sauvagement agressée » dans la nuit du jeudi devant son domicile entre 2h et 3h du matin après la diffusion de son émission avec le député Farba Ngom. Evacuée à l’hôpital militaire de Ouakam (Dakar), elle est sortie du « danger », a fait savoir Mamadou Awa Ndiaye, journaliste dans la télé appartement à la victime, qui était à son chevet.
« Le médecin est sorti pour nous rassurer. Il nous a informé que son état est stable. Elle est hors de danger », a déclaré le journaliste sur la Tfm.
Il a poursuivi : » Beaucoup de journalistes sont là pour s’enquérir de sa situation. D’autres ont appelé. Des autorités m’ont aussi contacté. Toute la presse s’indigne de cette situation ».
Mamadou Awa Ndiaye a terminé par déplorer la réaction de Diop Taïf, membre de Pastef qui, au cours d’une émission ce matin sur la Rfm, a fait preuve d’inhumanité. « Je viens d’avoir écho que Diop Taïf qui était l’invité ce vendredi matin sur la Rfm, a dit qu’il ne regrette rien de ce qui est arrivé à Maïmouna Ndour Faye. C’est inhumain », a-t-il pesté.