Cela fait exactement 100 jours, le 10 juillet 2024, que Bassirou Diomaye Faye a été investi comme président du Sénégal. Un peu plus de trois mois après son entrée en fonction, le 2 avril 2024, le cinquième président sénégalais, qui faisait face à la presse, a souligné l’importance de cette interaction avec les journalistes.
Il a indiqué son intention de perpétuer ces entretiens tout au long de son mandat afin d’éclairer les Sénégalais. « Je ne fais pas un bilan de mes 100 jours. On ne peut pas faire un bilan après trois mois au pouvoir », a-t-il précisé.
Interpellé sur la situation dans plusieurs secteurs du pays, Bassirou Diomaye Faye a déclaré : « Nous avons fait un diagnostic sur plusieurs secteurs. Nous avons sollicité plusieurs responsables, mais nous avons trouvé une situation catastrophique. Des mesures ont été rapidement prises, notamment en payant certaines dettes.
» Il a ajouté : « Nous avons pris des mesures pour assurer le réapprovisionnement de la SAR (Société africaine de raffinage) en hydrocarbures, sinon nous aurions été confrontés à des délestages. »
Parmi ses révélations, Bassirou Diomaye Faye a également mentionné que son prédécesseur, Macky Sall, avait signé un arrêté pour augmenter le prix de l’eau le 29 mars. « Les Sénégalais allaient se lever un jour, constater la hausse sur les factures et nous accuser », a révélé le Président Faye.
Le chef de l’État a également fait savoir qu’il a découvert des contrats douteux dans les secteurs de l’hydraulique et de la santé. « Nous avons trouvé des contrats avec des niveaux de surfacturations inacceptables. De même qu’au niveau de la santé. J’ai demandé à ce que ces contrats soient bloqués parce qu’ils impacteraient nos finances publiques », a raconté Bassirou Diomaye Faye.
