Dans la nuit du samedi au dimanche, aux environs de 2 heures du matin, une tentative de cambriolage a été avortée au quartier Ngane Alassane Extension, à Kaolack. Une bande de malfaiteurs encagoulés, armés de couteaux et circulant à bord de moto Jakarta, a pris pour cible la résidence secondaire d’un commerçant connu sous les initiales M.S.D.
Les assaillants ont escaladé le mur de clôture avant d’entrer dans la cour, alors que la seconde épouse du propriétaire et sa famille dormaient profondément. Ils ont tenté de forcer les portes du bâtiment principal, mais celles-ci étaient bien sécurisées, empêchant leur progression.
Le bruit causé par les cambrioleurs a fini par réveiller les occupants de la maison. Avec sang-froid et intelligence, l’épouse du commerçant a tenté d’alerter son mari, qui passait la nuit chez sa première épouse, mais son téléphone était en mode silencieux. Ne pouvant compter sur lui, elle a alors appelé à l’aide les voisins.
Parmi les premiers à réagir, Abdallah Ndao, frère du défunt Imam Alioune Badara Ndao, a mobilisé les talibés de son école coranique pour poursuivre les voleurs. Alertés par les cris de la population scandant « Aux voleurs ! », les malfaiteurs ont vite compris que leur plan était compromis.
Pris de panique, ils ont escaladé le mur pour s’enfuir. Une fois à bord de leurs moto Jakarta, ils ont tiré plusieurs coups de feu en l’air pour semer la terreur et couvrir leur fuite.
Face à la recrudescence des cambriolages et agressions, les habitants de Kaolack, en particulier ceux des quartiers périphériques, réclament un renforcement de la sécurité. Ils exhortent les autorités à installer davantage de postes de police de proximité afin de dissuader les criminels et protéger la population.
Cette tentative de vol intervient à un moment où l’État met en place des mesures pour encadrer l’usage des mototaxis Jakarta. Un phénomène inquiétant se profile : l’émergence d’une nouvelle forme de criminalité motorisée, différente du bike-jacking, où des bandes armées se déplacent en moto pour opérer leurs forfaits.
Pour l’heure, une plainte a été déposée par le commerçant M.S.D. auprès des autorités compétentes. Reste à savoir si des mesures concrètes seront prises pour endiguer cette insécurité grandissante.